Acheter reconditionné ? Voici les vraies différences avec un produit neuf

Acheter un produit reconditionné semble économique et écolo mais attention aux garanties, à la loi et aux promesses parfois trompeuses des vendeurs.

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1 479 € : non, ce n’est pas le nouveau SMIC, mais bien le prix de départ de l’iPhone 16 Pro Max. Un tarif qui fait réfléchir. Et surtout, qui pousse de plus en plus de consommateurs à se tourner vers le marché du reconditionné. En effet, dans un contexte où la majorité des smartphones haut de gamme dépassent les 700 €, l’achat d’un appareil remis à neuf semble une option raisonnable… et même écologique.

Réutiliser un téléphone plutôt que d’en acheter un nouveau permet de limiter le gaspillage de ressources précieuses. Notamment les métaux rares, très demandés dans la production d’appareils électroniques. Mais attention : un smartphone reconditionné, ce n’est pas du neuf. Et les règles légales diffèrent fortement selon le type de produit acheté.

Ce que prévoit la loi

Lorsque vous achetez un produit neuf auprès d’un professionnel, vous bénéficiez d’une garantie légale de conformité de deux ans, selon Bercy. Par ailleurs, pour les produits reconditionnés, cette durée est réduite à un an. Passé ce délai, il appartient au consommateur de prouver que le défaut existait déjà au moment de l’achat. Une démarche souvent complexe.

C’est pourquoi l’achat reconditionné exige une confiance accrue envers le vendeur. Heureusement, des labels de qualité comme Qualicert ou RecQ existent pour encadrer ces ventes. Aussi, permettent-ils d’éviter les mauvaises surprises. Ainsi que de garantir un certain niveau de fiabilité sur les composants changés, la batterie ou les tests effectués.

Peut-on vous remplacer un neuf par un reconditionné ? Non.

En cas de litige, un vendeur ne peut jamais substituer un produit neuf par un reconditionné. La loi est très claire sur ce point. L’article L217-8 du Code de la consommation stipule que :

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« Le consommateur a droit à la mise en conformité du bien », ce qui implique qu’il doit recevoir un produit aux caractéristiques strictement identiques.

Or, un produit reconditionné est considéré comme un bien d’occasion, et non comme un équivalent du neuf. Par conséquent, le consommateur est en droit d’exiger un remboursement pour non-respect de cette obligation légale.

Enfin, autre point important : un professionnel ne peut pas annoncer un produit reconditionné comme étant « neuf » ou « comme neuf ». Cette mention est tout simplement interdite, car elle induit le client en erreur sur la nature réelle du produit.

Sources : 20minutes.fr


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