Gaz : attention, votre facture augmente dès le 1er juillet

Après une année 2024 marquée par des hausses spectaculaires sur les prix de l’énergie, les Français avaient enfin pu souffler en 2025. Les tarifs du gaz, en particulier, avaient reculé grâce à un fléchissement de l’inflation. Offrant un peu d’air aux budgets des ménages. Mais ce répit pourrait bien être de courte durée.

Dans son dernier rapport, la Commission de régulation de l’énergie (CRE) annonce une nouvelle hausse des prix du gaz, dès le mois prochain. Une perspective inquiétante pour de nombreux foyers. Voici ce qu’il faut savoir.

Gaz : une hausse de prix prévue dès le 1er juillet

La CRE a précisé que les tarifs de référence du gaz naturel devraient augmenter à partir du 1er juillet. On passerait ainsi de 277 € à 290 € par MWh, soit une hausse de 6%. Un choc non négligeable pour certains ménages déjà fragilisés par d’autres hausses ces dernières années.

Cette augmentation s’explique principalement par une hausse des coûts liés à l’entretien du réseau. En effet, les prix des matières premières, les frais de main-d’œuvre et les investissements dans les infrastructures pèsent lourd sur les fournisseurs. Résultat : ces derniers répercutent progressivement ces charges sur la facture des consommateurs.

Autre facteur : la baisse continue de la consommation de gaz en France. D’après Aurian de Maupeou, cofondateur du comparateur Selectra, la consommation est passée de 474 TWh à 361 TWh en seulement trois ans. Une baisse significative qui réduit les recettes globales du secteur, accentuant la pression sur les prix à l’unité.

Mais une nuance importante doit être apportée. Même si l’indicateur de référence augmente de 6 %, la hausse réelle pour les particuliers résidentiels devrait rester contenue. La CRE évoque une moyenne d’environ +1,4 %, les fournisseurs gardant une certaine marge de manœuvre sur leurs grilles tarifaires.

Enfin, le contexte géopolitique mondial n’arrange rien. Le détroit d’Ormuz, par lequel transite près de 20 % du gaz mondial, est actuellement au cœur de tensions internationales. Cette instabilité a un effet direct sur les cours de l’énergie à l’échelle globale. De ce fait, les hausses sur le gaz semblent inévitables à court terme.